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Premières alertes le 11 avril, brûlage autorisé sous conditions

Publié le: 12-04-2019

Gel Les premières gelées printanières ont été annoncées depuis le 11 avril. Les agriculteurs peuvent mener des opérations de brûlage après autorisation municipale.

La Chambre d'agriculture a annoncé, le 11 avril, des risques de gel sur vignes, vergers et cultures en Gironde. Avec une météo peu nuageuse et sèche, ces risques de gel sur cultures pourraient perdurer au cours des mois d’avril et mai. Son président, Jean-Louis Dubourg, a demandé aux maires du département « après la succession de sinistres subis ces dernières années, de répondre favorablement à la sollicitation des agriculteurs concernés par un risque de gel désirant actionner des systèmes de prévention par le brûlage. »
En effet, au titre de leurs pouvoirs de police, ce sont les maires qui donnent autorisation des opérations de brûlage que les exploitants seront éventuellement amenés à effectuer pour la protection des cultures contre le gel. Si des risques sont avérés dans les cultures, les exploitants qui ont l’intention d’activer des systèmes de brûlage doivent solliciter leur maire pour demander une autorisation. La circulaire du Préfet d’avril 2017 rappelant les règles en la matière est toujours en vigueur ainsi que la liste des communes forestières qui ont des obligations particulières relatives à la prévention des risques de feux de forêt rappelées dans la circulaire.

Pour mémoire
La Préfecture rappelle que « toute opération de brûlage doit faire l’objet d’une autorisation préalable du maire qui pourra s’appuyer sur l’expertise des sapeurs-pompiers du SDIS pour réaliser une reconnaissance de terrain. » Elle indique aussi que « les opérations de brûlage doivent intervenir seulement lorsque le risque de gel est avéré. L'emplacement du dispositif chauffant doit être situé à plus de 200 mètres d'une lisière de bosquet ou d’une zone boisée. » Enfin, le brûlage doit être arrêté « dès que le vent atteint ou excède 5m/seconde (soit 18 km/h) ainsi qu’en période d’épisode de pollution de l’air. » Il doit faire l'objet d'une « surveillance humaine et constante sur place avec, à disposition immédiate, les moyens d’extinction nécessaires et proportionnés. L'utilisation de dispositifs de type « contenant » (braseros, vasques, etc) doit être privilégiée. »
Bien sûr, « toute combustion de déchets ou autres types de combustibles pouvant émettre des fumées opaques ou toxiques (pneus par exemple) est strictement interdite. »