Le VCI augmente pour faire face aux aléas climatiques

Publié le: 22-06-2018

Viticulture Le niveau du VCI (volume complémentaire individuel) passe à 20 % maximum du rendement du cahier des charges de l'appellation avec un plafond cumulé qui passe à 50 % sur 3 ans. C'est une décision que le comité national de l'INAO a prise, le 20 juin, pour renforcer la résilience des exploitations face aux aléas climatiques.

L'épisode de grêle qui a lourdement frappé la Gironde a eu un impact important sur les exploitations viticoles. Et elles ont besoin de moyens pour résister à cette nouvelle crise. Les services de l'Etat, la Région, le Département, les OPA se sont mobilisés pour venir en aide aux exploitants touchés.
Aujourd'hui, c'est au tour de l'INAO d'apporter sa pierre à l'édifice.
Le 20 juin, le comité national de l'INAO a ainsi passé le niveau du VCI (volume complémentaire individuel) à 20 % maximum du cahier des charges. Et fait évoluer de 30 à 50 % le plafond cumulé (réserve constituable) sur 3 ans. Ceci afin de renforcer la résilience des exploitations face aux aléas climatiques et à leur récurrence. Pour le préfet de région, Didier Lallement et le président du comité régional de l'INAO Aquitaine, Bernard Farges, cette décision – qu'ils ont salué - « joue un rôle équivalent à celui d'une assurance-récolte. Les volumes complémentaires cumulés pourront être revendiqués en appellation d'origine en cas de récolte déficitaire. » Le VCI est un outil important pour la filière viti-vinicole. « Il permet de pallier les variations de vendanges en tirant profit des années exceptionnelles où rendement et qualité se conjuguent au bénéfice de celles victimes de faibles rendements, notamment suite à des accidents climatiques. »
Reste, à présent, à attendre les modifications des décrets relatifs à ces décisions du comité national.