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La collecte des déchets agricoles progresse

Publié le: 10-03-2020

Recyclage Depuis plusieurs années, les agriculteurs sont incités à rapporter leurs déchets pour retraitement dans le cadre de collectes annuelles. Une réussite selon A.D.I.Valor.

En 2019, en France, les volumes de déchets d’agrofourniture ont atteint 80 000 tonnes, dont l’immense majorité est recyclée. De quoi satisfaire A.D.I.Valor, la société sans but lucratif dédiée au recyclage des déchets agricoles. Elle fait état d’une nouvelle progression de la collecte et du recyclage en agriculture en 2019. Les volumes d’emballages et plastiques agricoles usagés récupérés ont atteint 80 000 tonnes l’année dernière, contre 77 000 en 2018, « avec une progression des collectes de big bags, films, ficelles et filets », précise le directeur général d’A.D.I.Valor Pierre de Lépinau. Au total, près de 90 % de ces déchets sont recyclés, avec un taux de recyclage des emballages plastiques de 67 % en 2018, un score nettement supérieur à celui fixé par la réglementation européenne et française relative aux déchets d’emballages (50 % visés en 2025). La société note que des marges de progression existent encore en matière de collecte, au sud de la Loire d’un point de vue géographique, et dans certains secteurs comme la viticulture, important usager de produits conditionnés.

La quasi-totalité des déchets couverte
Le périmètre de collecte, qui n’a cessé de s’élargir depuis 20 ans, comprend désormais la quasi-totalité des déchets d’agrofourniture issus d’une exploitation (sacs, bidons, films plastiques, raccords pour l’irrigation, etc.). Une nouvelle initiative est lancée cette année avec la filière de production animale sur la collecte des emballages d’hygiène animale. A.D.I.Valor, qui compte comme actionnaires agricoles la FNSEA, l’APCA, la Coopération agricole, la Fédération du négoce agricole et InVivo fédère également des entreprises industrielles de collecte et de recyclage. La société se félicite, par la voix de son président Rémi Haquin, que la loi sur l’économie circulaire « ait reconnue la nécessité de préserver le système de gestion spécifique mis en œuvre. C’est ainsi tout le travail des acteurs engagés dans cette filière et son exemplarité qui sont soutenus. »