L'Avenir Aquitain
AA
Accueil >Technique > Arvalis
phosphorearvalis

Arvalis recherche des testeurs

Publié le: 01-04-2021

Expérimentation Arvalis recherche des agriculteurs volontaires pour son programme de recherche sur la fertilité en phosphore.

Le phosphore est un nutriment indispensable au développement des plantes. Cependant, une érosion de cet élément est constatée dans de nombreux sols en agriculture biologique. En cause : les gisements s’épuisent. Et la nouvelle réglementation interdisant l’utilisation d’effluents d’origine industrielle en agriculture biologique va limiter les engrais organiques éligibles. Ces enjeux sont au cœur du projet Casdar (compte d’affectation spécial pour le développement agricole et rural ) PhosphoBio, qui a débuté en septembre 2020 et se terminera en mars 2024.
Arvalis, avec ses partenaires, recherche 200 parcelles cultivées en agriculture biologique dans le cadre de ce programme. Arvalis a besoin de ces agriculteurs pour le mois de juillet 2021. L’objectif, à l’issue des quatre ans du programme est, notamment, de proposer une calculette de bilan phosphore adaptée à l’agriculture biologique et de mettre au point un guide de diagnostic de la fertilité en phosphore et de son évolution.

Voilà des années qu’Arvalis participe à la recherche et développement des grandes cultures bio. Parmi les multiples sujets, la question de la fertilité phosphatée est majeure d’autant plus qu’en systèmes grandes cultures bio sans élevage on a pu observer un appauvrissement des sols, que les gisements s’épuisent et que la concurrence sur les effluents organiques éligibles est forte.
Parcelles dans le Sud-Ouest
Arvalis recherche des parcelles en agriculture biologique dans le Bassin Parisien, le Grand Ouest, le Sud-Ouest et Rhône Alpes.
Le projet vise, entre autres, à l’élaboration d’un observatoire de 200 parcelles conduites en agriculture biologique. Elles seront réparties sur quatre territoires offrant des modes de productions et contextes pédoclimatiques contrastés et sélectionnées selon l’occupation du sol (grandes cultures ou prairies permanentes), l’ancienneté de conversion en agriculture biologique, qu’il y ait ou non des apports de phosphore exogène à l’exploitation et bien sûr selon le type de sol.
Les agriculteurs candidats bénéficieront d’une analyse de terre financée par le projet et d’une restitution ciblée des résultats des travaux. En contrepartie, ils aideront à identifier une parcelle de leur exploitation susceptible d’intégrer l’observatoire, puis à décrire leurs pratiques culturales essentielles au raisonnement de la fertilité phosphore (successions culturales, pratiques de fertilisation, rendement, gestion des résidus…).
Contact : Arvalis, Quentin Girard, q.girard[at]arvalis.fr et Grégory Vericel, g.vericel[at]arvalis.fr