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Une œuvre d'art pour Climax

Publié le: 05-09-2018

Environnement Des tentacules vert prairie qui sortent de l'immeuble du CIVB, à Bordeaux, c'est l'œuvre d'art qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux cette semaine. Le but : interpeller les passants autour de la question de la transition écologique.

« Un monde moins pire » est-il possible ? Climax pose la question lors de sa quatrième édition du 6 au 9 septembre. Le programme de ce festival engagé pour la transition écologique est riche. Et le CIVB y a pris sa part. Avec l'œuvre des artistes contemporains britanniques Pedro Estrella et Filthy Lucker installée au sein même des murs du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux pour la semaine. Cette impressionnante installation faite de tentacules gonflables a pour but de sensibiliser le grand public à l’importance de la biodiversité et à l’urgence de la préserver. Une table ronde, organisée le 4 septembre dans ses murs, réunissant Philippe Bardet et Benoit Calvet co-présidents de la commission technique du CIVB, Médina Querre anthropologue et fondatrice du Biotope Festival de Saint-Émilion. Vincent Lassalle Saint-Jean du festival Climax a rappelé aussi que le vignoble bordelais est actif dans la préservation de l'environnement malgré les critiques dont il est l'objet.

Engagé
Le CIVB rappelait que « la biodiversité est omniprésente dans le vignoble et son maintien est une priorité pour la filière qui multiplie les actions en ce sens, car plus un écosystème est riche, plus il lutte naturellement contre certains insectes ravageurs de la vigne. » Une question cruciale avec la pression qui s'accentue sous les effets du changement climatique et l'interdiction de certaines molécules.
Et de souligner ses actions en ce sens. « En tant qu’institution, le CIVB collabore par exemple de façon étroite avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) sur le rôle auxiliaire des chauves-souris et promeut les outils de confusion sexuelle, autre technique de lutte biologique désormais utilisée sur plus de 8 000 hectares en Gironde, qui permet aussi de limiter les dégâts causés par ces ravageurs, les vers de grappe. »
Le CIVB rappelait également que cette implication est durable depuis longtemps. « En 2007, le CIVB a également participé à la mise en place des GDON (Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles) pour lutter contre la flavescence dorée en limitant au maximum l’utilisation de pesticides. Les actions initiées et suivies par la filière pour le maintien de la biodiversité dans le vignoble sont nombreuses. »