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Durabilité et solidarité :

30 novembre -0001

Le président du Conseil départemental de la Gironde, Jean-Luc Gleyze, a, lors de ses vœux à la presse, évoqué, sans surprise « la transformation profonde et durable » observée après deux ans de pandémie. Le président saluait ceux qui « pendant que certains parlent, glosent et polémiquent sur le sujets, soignent sans faire de bruit et font un travail absolument remarquable sur le terrain. »
Une transformation (et une action qu’il rappelait en soulignant le rôle du Département dans la campagne de vaccination), qui a alimenté la réflexion de l’institution dans sa « volonté d’innovation et d’expérimentation en phase avec les besoins des habitants. ». Une volonté qui transparaîtra lors de la quatrième édition de « Solutions solidaires », les 8 et 9 février, en visioconférence, crise sanitaire oblige.

Mutuelle départementale
Le président Gleyze indiquait aussi la mise en œuvre des projets-phares de la feuille de route départementale. « Nous travaillons sur une mutuelle solidaire départementale pour que les habitants puissent accéder à une couverture santé satisfaisante à un coût moindre grâce à la massification. » Il évoquait également le « schéma autonomie pour les personnes âgées, un sujet qui va s’accentuer dans les cinq à dix ans à venir. Cela passera par des aides au maintien à domicile mais aussi en établissement. » La jeunesse n’était oubliée avec « Cinq collèges livrés en 2021 et cinq autres qui le seront en 2022. ». Le déploiement de la fibre « 250 000 prises seront installées en mars 2022, ce qui représente 50 % du chantier qui doit s’achever en 2025 », l’investissement dans le RER et la mobilité étaient également évoqués. « Le Département est l’un des principaux investisseurs du monde économique girondin avec 650 millions d’euros investis dans les collèges et 800 millions d’euros dans la fibre. »

Culture et agriculture
Jean-Luc Gleyze mettait en avant l’implication du Département dans l’agriculture avec, notamment, le projet Nodris qui mêle culture, solidarité et agriculture et qu’il entend déployer dans d’autres lieux girondins « car on a besoin d’une agriculture de proximité. » Une liaison toute trouvée avec un autre grand chantier départemental : la « sécurité sociale alimentaire ». Un outil pour proposer des produits frais aux plus précaires (jeunes, retraités à faibles revenus, sans domicile fixe…). Le Conseil départemental réfléchit à cet outil : « L’idée, c’est d’être très concrets pour que ceux qui ont accès à une alimentation d’urgence puissent bénéficier de produits frais et de qualité. Nous souhaitons aussi les accompagner sur le temps long. » Un travail qui va dans le sens général de « l’aller vers » les habitants, les personnes fragiles et les autres cher au président du Conseil départemental.