Démoustication de « confort » et moustique-tigre

Prévention Le moustique-tigre est présent dans une trentaine de communes en Gironde. La préfecture a organisé une réunion, aujourd'hui, vendredi 4 mai, avec les acteurs concernés.

Une réunion organisée par le préfet a rappelé, le 4 mai, les mesures de prévention contre le moustique-tigre. Le 8 mars 2018, un arrêté préfectoral a fixé pour l’année 2018 la liste des 35 communes qui ont fait le choix délibéré d’être intégrées dans le dispositif de démoustication dite « de confort » (non vecteurs de maladie). Les campagnes de démoustication qui pourront être menées sur ces communes, seront mises en œuvre par l’établissement interdépartemental pour la démoustication du littoral Atlantique (EID) avec un financement du conseil départemental de la Gironde à hauteur de 50 %, le reste étant à la charge de la commune. Pour mémoire, en 2017, 40 communes avaient fait l’objet d’une surveillance régulière et 408 pièges pondoirs avaient été mis en place et relevés, de manière hebdomadaire, mensuelle ou trimestrielle. 68 cas suspects importés de chikungunya de dengue ou de zika avaient été reçus par l’Agence régionale de santé (ARS). Aucun cas autochtone de chikungunya, de dengue ou de zika n’avait été détecté en Gironde.

Depuis 2014
Le département de la Gironde a été inscrit sur la liste des départements où les moustiques constituent une menace pour la santé de la population par l’arrêté du 31 janvier 2014. Il a également été classé au niveau 1 du plan anti dissémination du chikungunya et de la dengue en métropole par courrier de la Direction Générale de la Santé en date du 20 février 2014. Aujourd'hui, il est toujours classé au niveau 1 (l'échelle compte 5 niveaux croissants). Ce classement signifie que le moustique tigre est présent et actif dans le département. Il implique une surveillance épidémiologique et entomologique du 1er mai au 30 novembre.

Pas de contamination en Gironde
Aedes albopictus est un moustique d'origine tropicale, également appelé « moustique tigre » en raison des zébrures qui parcourent son corps effilé. Il est de petite taille, environ 5 mm. Son expansion mondiale est favorisée par le développement des transports internationaux. Une surveillance particulière de ce moustique a été mise en place en métropole depuis 1998 par le Ministère chargé de la santé qui a élaboré un plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue pour la métropole. Il décrit les mesures de surveillance, de lutte contre la prolifération du moustique et de protection des personnes. En effet, ce moustique peut, dans certaines conditions, être à l’origine de la propagation de maladies vectorielles (chikungunya, dengue, zika, fièvre jaune notamment). L’apparition de cas d’arbovirose nécessite qu’un Aedes albopictus pique une personne malade revenant d’un pays où sévissent ces maladies et transmette le virus lors d’une deuxième piqûre à une personne saine. Selon l'ARS, « jusqu’à présent, aucun cas autochtone (c’est-à-dire non importé d’une zone d’endémie) n’a été signalé en Gironde ».
Pour en savoir plus et signaler la présence de moustique tigre, il existe un portail dédiéhttp://www.signalement-moustique.fr www.signalement-moustique.fr ou utiliser l'application mobile IMoustique, développée par l’EID Atlantique (disponible sur l’AppStore et sur Google play).