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Réduire le glyphosate de 60-70 % : c'est possible

Publié le: 27-02-2019

Environnement Le président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à appellations d'origine contrôlées (CNAOC), Bernard Farges, a annoncé, lors du salon international de l'agriculture, à Paris, que « réduire le glyphosate de 60 à 70 % est possible dans les trois ans.

Bernard Farges, président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à appellations d'origine contrôlées (CNAOC), a indiqué le 25 février au salon international de l'agriculture que «réduire l’utilisation du glyphosate de 60 à 70 % dans les trois ans est possible». Il rebondissait sur le propos d’Emmanuel Macron, qui a déclaré que «la France sera le premier pays viticole à se passer du glyphosate», lors de l’inauguration du Salon le 23 février. C’est possible, mais pour accélérer la transition vers les certifications environnementales (vers le bio, la HVE), il faudrait, selon lui, que les viticulteurs puissent pratiquer le passage à ces certifications sans séparation juridique de l’exploitation (une partie bio et une partie conventionnelle). Les professionnels demandent la progressivité du passage au bio (tant ou tant de pourcent), sur des critères de résultats (réduction des taux de résidus) et non de moyens mis en œuvre. La transition environnementale en viticulture sera d’autant plus réussie et rapide que les viticulteurs pourront élever un tant soit peu la valeur de leurs produits. Ce qui suppose un partage de la valeur ajoutée entre les viticulteurs, les négociants et les distributeurs, a ajouté Jérôme Despey, président du conseil viticole de FranceAgriMer.