Méthanisation : partenariat reconduit pour GRTgaz, l'APCA et la FNSEA

Publié le: 26-11-2019

Biogaz L’APCA, la FNSEA et GRTgaz poursuivent leur partenariat. Ils ont signé leur deuxuième convention lors du salon des maires de France, le 20 novembre, à Paris.

Le 20 novembre, à l’occasion du salon des maires, l’APCA, la FNSEA et GRTgaz ont signé leurs deuxième convention de partenariat pour le développement du biogaz agricole, la première avait été signée en 2016. « Cette convention est le prolongement de notre protocole agricole », explique Thierry Trouvé, Directeur général de GRTgaz. Ainsi, après trois années de partenariat, principalement orientées sur le développement de la filière, les trois organisations poursuivent leurs actions communes pour que la biodiversité et la production de biogaz soient « plus que jamais synonymes d’une agriculture responsable et compétitive ». « Les agriculteurs sont attendus sur la question du changement climatique, nous nous inscrivons dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 ; l’agriculture est porteuse de solutions multiples et nous avons besoin de ce genre de partenariat », s’est félicité Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. Le partenariat intègre, par exemple, la mise en place de projet de méthanisation avec des trames vertes pour préserver et favoriser la biodiversité. « Avec cette convention nous sommes pionniers nous traitons des sujets nouveaux », insiste Christiane Lambert. Claude Cochonneau, président de l’APCA, a souligné le rôle essentiel de ce genre de partenariat afin d’apporter des retombées économiques mais aussi de développer la communication avec des riverains parfois méfiants. « Il faut aider à renforcer l’acceptabilité des projets de méthanisation agricole », ajoute-t-il. Christiane Lambert spécifie qu’il faut pour cela, communiquer sur les externalités positives de ces projets mais aussi impliquer les collectivités locales et les entreprises privées. « Nous devons travailler sur la pédagogie », insiste le directeur général de GRTgaz. Christiane Lambert n’a pas manqué de préciser que pour conserver l’intérêt économique de la méthanisation agricole les prix payés devaient rester attractifs et rémunérateurs.