Faire front en commun face à la crise

Viticulture FNSEA33 et JA33 ont rencontré le nouveau président du CIVB, Allan Sichel, vendredi 29 juillet. L’occasion de discuter longuement de la situation de la viticulture girondine et de s’assurer que la profession fait front commun face à la crise.

L’ambiguïté – si ambiguïté il y avait - a été vite levée, le vendredi 29 juillet, dans les locaux du CIVB. La FNSEA et les JA de Gironde ont rencontré le président nouvellement élu du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, Allan Sichel. Autour de la table, le président Jean-Samuel Eynard, Mikaël Cousinet et le directeur Franck Ballester pour la FNSEA33, le président, Vincent Bougès et Guillaume Guérin pour les JA33, le président Allan Sichel et son directeur Fabien Bova, pour le CIVB. À l’ordre du jour : une longue discussion pour évoquer tous les sujets qui comptent pour la filière : arrachage, promotion et efforts pour une meilleure commercialisation. Jean Samuel Eynard, le président de la FNSEA33 a trouvé les échanges constructifs « notamment sur la nécessité de développer des partenariats en amont entre viticulteurs et négoce pour élaborer des vins qui collent au mieux au profil produit attendu par les consommateurs. »

Vincent Bougès, président des JA33 se montrait rassuré : l’actuel président a clairement indiqué poursuivre l’action menée par son prédécesseur concernant l’arrachage indispensable au rebond de la filière. « Il est important que Bordeaux parle d’une seule voix. » Il souligne également que la solution n’est pas encore mise en place : « il faut débloquer le verrou de la réglementation européenne et répondre à la question du financement. » Les JA33 mettaient également en garde contre les « reconversions de type panneaux photovoltaïque au sol ou reboisement. Il faut rester cohérent avec les enjeux de territoire. » Le président du CIVB a, quant à lui, longuement évoqué les efforts à poursuivre en matière de promotion. Des efforts de longue haleine dont les résultats ne seront pas immédiats… Un temps long dont Vincent Bougès a bien conscience : « alors que les chais sont pleins à l’orée des vendanges. Mais personne n’a de baguette magique. » À défaut de magie, les choses importantes ont été dites.