"Pendus aux ponts et panneaux bâchés" : le mot d'ordre donne le la : montrer l'exapération face au sentiment qu'ont les Jeunes agriculteurs de ne pas avoir été entendus après les mobilisations de l'an passé. Mercredi 23 et jeudi 24 octobre, ils ont lancé "un nouvel appel urgent au gouvernement : soit il agit immédiatement et de manière tangible, soit il devra faire face à une nouvelle vague de mobilisation. Les agriculteurs ne sont plus disposés à attendre des solutions hypothétiques. Nous sommes prêts à redescendre dans la rue, avec la même détermination que l’année dernière, si la situation l’exige.
Nous demandons au gouvernement d’agir rapidement, en urgence et avec efficacité, sans quoi nous reprendrons le chemin de la mobilisation, pour faire entendre notre voix et défendre notre métier." Les JA entendent rappeler ainsi la détresse des exploitants agricoles face aux crises à répétition, "aux normes toujours plus contraignantes et à l'explosion des coûts de production." En Gironde, comme partout ailleurs en France, les Jeunes agriculteurs ont fait entendre leur voix.