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Crise viticole : le ministre de l'Agriculture valide un groupe de travail

Publié le: 20-10-2022

Arrachage La filière viticole girondine est en crise. Au cours d'une visio-conférence avec les organisations professionnelles agricoles, le 18 octobre, le ministre de l'Agriculture a donné son aval à un groupe de travail régional sur l'arrachage.

Le 18 octobre, les responsables de la filière viticole girondine ont pu, de nouveau, échanger avec Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture. Cette fois-ci, c’était en visioconférence en présence des parlementaires et de la préfète de Gironde. Au programme, comme au mois d’août, les sévères difficultés rencontrées par la filière girondine qui doit à la fois composer avec une récolte plutôt faible en volumes et des prix qui ne remontent pas… Les organisations professionnelles ont demandé la création d’un groupe de travail pour résoudre la crise au plus vite. Marc Fesneau a répondu favorablement « pour explorer toutes les voies, notamment un soutien via le Feader, de mise en place d’un dispositif d’accompagnement à l’arrachage », a indiqué le vice-président du CIVB, Bernard Farges à AgraPresse. C’est la préfète de la Nouvelle-Aquitaine Fabienne Buccio qui est chargée d’installer ce groupe de travail avec le Conseil régional. Il s’agit de plancher sur une évolution du Feader permettant d’orienter ces fonds européens vers une reconversion du vignoble. La voie de l’OCM reste une autre option, mais le ministre ne souhaite pas l’activer « pour l’instant », vu le temps nécessaire à une modification de ses règles, rapporte Bernard Farges. Le vignoble bordelais semble s’accorder sur une demande d’arrachage de 10 000 à 15 000 hectares à hauteur de 10 000 euros/ha, soit un budget de 100 à 150 millions d’euros. En plus des fonds Feader, « un soutien financier de l’État doit être trouvé », déclare-t-il.