L'Avenir Aquitain
AA
Accueil >A la une > Un renouveau
vinitech-reussir

Un renouveau
pour un salon présent depuis 40 ans

Publié le: 25-11-2022

Salon Le salon Vinitech-Sifel aura lieu du 29 novembre au 1er décembre, au parc des expositions de Bordeaux-Lac. Un retour au présentiel plein de promesses après les années Covid-19. Regard positif de Delphine Demande, la directrice du salon, sur une édition pas tout à fait comme les autres…

Delphine Demade, cette année marque le retour du « présentiel » pour Vinitech-Sifel… qu’est-ce que cela fait ?
Delphine Demade :
Pour ses 40 ans, le salon va fêter le retour des rencontres physiques… c’est un grand bonheur ! Les rencontres physiques sont irremplaçables. On espère recevoir 45 000 visiteurs… une communauté de passionnés qui pourront rencontrer les acteurs de l’écosystème qui gravite autour des filières vitivinicoles et des fruits et légumes.

La Covid-19 est oublié ?
D. D. :
Aujourd’hui, on n’a plus aucun doute… nous savons faire et nous avons bénéficié du plan de relance de l’État pour soutenir le « média » salon. Les entreprises exposantes et les acheteurs internationaux peuvent prétendre à des subvention pour participer au Vinitech-Sifel. Grâce à ce soutien, nous sommes assurés de ne pas fermer. C’est une bonne nouvelle pour Bordeaux. En général, en phase de crise, on cherche des solutions. Et les exposants sont plutôt confiants. Ils sont là.

Mais avec la crise viticole girondine et le Salon international du machinisme agricole (SIMA) décalé au mois de novembre, n’y avait-il pas un risque de voir moins d’exposants dans le salon ?
D. D. :
Nous comptons 900 exposants dont 20 % sont internationaux. Et nous avons enregistré 38 % de nouvelles entreprises qui viennent à Vinitech-Sifel. C’est la promesse d’un très beau salon. Par rapport à 2018 - la dernière édition en présentiel -, on a vu, c’est vrai, beaucoup de rachat et de concentration d’entreprises. D’autres, après la Covid-19, ont choisi un positionnement marketing et de communication différent.
Quant au déplacement du SIMA et une possible absence d’exposants chez nous pour aller à Paris, c’est un phénomène que nous redoutions au départ mais qui ne s’est pas produit. Nous avons rencontré un grand succès auprès des exposants de matériel. Dans les 38 % de renouvellement, nous avons pas mal de petites entreprises. On voit plus facilement le « tape à l’œil », les grosses machines, mais nos 900 exposants ne sont pas tous de gros exposants. Et nous allons accueillir 31 start-up venues de toute la France et d’ailleurs ! Nous avons la chance d’être suffisamment grand pour être une photographie du marché.

Le salon est très orienté environnement cette année…
D. D. :
Les sujets qui ressortent du comité scientifique sont les reflets des problèmes rencontrés par les filières. Nous sommes fiers de porter les questionnements sur les transitions agro-écologiques. Là encore, nous sommes une photographie de ce qui se fait au niveau mondial. Les entreprises de phytosanitaires montrent plutôt leurs produits de biocontrôle, les start-up ce que peut apporter l’intelligence artificielle sur les exploitations. Le salon permet aussi de voir comment les apprentissages peuvent être croisés entre les différentes filières.
Et avec son cycle de conférence, Vinitech-Sifel offre la possibilité à ses visiteurs de se réalimenter… au-delà du seul salon, c’est une occasion pour les exposants et les visiteurs de sortir la tête du guidon.