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600 hectares de plantations

30 novembre -0001

Le conseil de bassin viticole Bordeaux Aquitaine s'est réuni, le jeudi 20 octobre à Bordeaux, sous la présidence de Pierre Dartout, préfet de la région Nouvelle-Aquitaine, en présence des représentants de la filière.
Le conseil a donné un avis favorable aux demandes de limitation des plantations nouvelles de vignes portées par les professionnels et présentées par l’ensemble des appellations d'origine protégées (AOP), des indications géographiques protégées (IGP) et par le vignoble sans indication géographique (VSIG) pour 2017.

Plantations limitées
Afin d'éviter les risques d'offre excédentaire et de dépréciation de ces appellations, la croissance de ces vignobles sera limitée :
- en Gironde, à 600 hectares pour les AOP et 25 hectares pour les VSIG ;
- pour les vignobles de Bergerac et de Duras, à 110 hectares en AOP et 25 hectares pour les VSIG
- et enfin pour l'IGP vin de pays de l'Atlantique, à 45 hectares.
Ces limitations vont être soumises à l'INAO et de France AgriMer. Un arrêté interministériel fixant ces limites sera publié avant le 1er mars 2017 pour permettre aux viticulteurs de déposer leurs demandes individuelles du 1er mars au 30 avril 2017.

Un bassin élargi
Ce conseil de bassin viticole Bordeaux Aquitain était le premier faisant suite à son élargissement. En effet, le décret du 7 octobre a redéfini le périmètre du bassin viticole Bordeaux Aquitaine. Il intègre désormais le vignoble de la Corrèze, alors que ceux Marmande et de Buzet sont rattachés au bassin viticole du Sud-ouest.
Durant ce conseil, les premiers résultats de l’enquête menée par le Centre de Formation de l’Insee Libourne à la demande du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux ont également été présentés. Il s'agissait d’identifier et analyser les circuits et les pratiques de commercialisation du vin en bouteille, auprès des viticulteurs girondins en chais particuliers.
L'inspecteur général de l'agriculture, Georges-Pierre Malpel a présenté en avant première au conseil de bassin les principales propositions du rapport qu'il a remis au ministre de l'agriculture. Celui-ci définit le cadre d'un plan d'action pour le Sauternes, vignoble qui rencontre d’importantes difficultés économiques depuis des années.
Enfin, le préfet de région a souligné « la persistance d’une conjoncture viticole plus favorable avec une bonne tenue des prix sur toute la gamme de vins et une faiblesse des disponibilités pour certains produits. Après trois récoltes, faibles en volume, la récolte 2016 s'annonce prometteuse. Les perspectives sont bonnes tant au niveau qualitatif que quantitatif. »