La disponibilité des terres, principal défi des jeunes agriculteurs

Installation La disponibilité des terres est le principal défi et le premier problème de la majorité des jeunes agriculteurs européens, qui estiment, en revanche, avoir facilement accès aux connaissances et à l’information.

Près de 61 % des jeunes agriculteurs de l’UE jugent que la disponibilité des terres à acheter est leur principal défi, et quelque 57 % d’entre eux estiment que la disponibilité des terres en location est leur premier problème, selon un rapport externe commandé et publié par la Commission européenne, alors que se tenait les 7 et 8 avril à Bruxelles le troisième congrès européen des jeunes agriculteurs, avec le soutien du groupe démocrate-chrétien (PPE) du Parlement européen.

Peu de différences entre Quinze et les Treize
Les plus de 2 200 jeunes exploitants interrogés pour connaître leurs besoins par les auteurs du rapport (1) épinglent surtout les obstacles liés aux lois sur la propriété foncière, les questions de succession et les prix des terres.
L’accès au crédit et aux subventions est aussi jugé difficile par plus d’un tiers des jeunes agriculteurs.
Le rapport trouve relativement peu de différences sur ces questions entre les jeunes de l’UE à quinze et ceux des treize « nouveaux » États membres. Toutefois, pour ces derniers, l’accès au travail qualifié, le travail saisonnier et les équipements sont un problème clairement plus aigu que pour les premiers.

L’information aisément disponible
Selon le rapport, les jeunes agriculteurs ne considèrent pas l’acquisition des connaissances comme un frein, celles-ci étant aisément disponibles. Pour obtenir l’information, ils s’adressent en premier lieu aux autres exploitants. Viennent ensuite les associations professionnelles et les conseillers et consultants.
Les programmes d’échange – auxquels est consacrée une partie du rapport – et internet sont aussi considérés comme des sources d’information essentielles. Les jeunes exploitants bénéficiant du plus haut niveau d’éducation étant plus enclins à se joindre aux programmes d’échange.

(1) Ecorys Netherlands en coopération avec l’institut de recherche socioéconomique de Wageningen et le bureau de conseil Aequator Groen & Ruimte (Pays-Bas)