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Le marché américain est en croissance, mais la France laisse passer des occasions

Publié le: 20-07-2018

Vin Selon une étude de FranceAgriMer présentée le 19 juillet, le marché américain du vin est en croissance, mais la France laisse passer des occasions. Trois jours avant, le 16 juillet, le CIVB dévoilait sa stratégie marketing pour 2019.

Le marché américain du vin est en croissance, mais la France laisse parfois en profiter ses concurrents, indique une étude de FranceAgriMer, présentée à la presse le 19 juillet. Le potentiel de marché est large aux États-Unis parce que la consommation de bière par habitant (83 litres par an) s’effrite au profit du vin (13,6 litres), et que la valeur de la bouteille s’élève. FranceAgriMer relate un manque de disponibilité des vins français en volume et une faible présence de l’offre française sur les vins d’entrée et de cœur de gamme. Par ailleurs, l’offre française n’est pas assez visible auprès des sommeliers sur des vins très haut de gamme, notamment à New-York, où les produits de Californie et d’Italie prennent des parts.

Chiffres
Pour mémoire, les vins et spiritueux sont le deuxième poste excédentaire de la balance commerciale française et le 1er pour les produits agroalimentaires. Le vignoble français de raisins de cuve est le deuxième vignoble mondial derrière l’Espagne (754 000 ha soit, 10 % du vignoble de cuve mondial). La production française de vin s'élève à 44,3 millions d’hl en 2016 (16 % de la production mondiale). La France est le deuxième producteur de vin en volume derrière l’Italie (51 millions d’hl). Les incidents climatiques ont impacté le volume de production. La valeur à la production est de 11,6 milliards d’euros.

Stratégie marketing
De son côté, le 16 juillet, le conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) présentait sa stratégie marketing pour 2019. Elle confirme la volonté du CIVB de conserver 7 pays prioritaires (France, Belgique, Angleterre, Allemagne, États-Unis, Chine et Japon) qui concentrent à eux-seuls 87 % des volumes commercialisés. Cette stratégie compte s'appuyer sur deux leviers principaux. Le premier repose sur le digital. Bordeaux est leader et compte bien le rester dans ce domaine. A titre d'exemple, le site Bordeaux.com a vu sa fréquentation doubler passant de 3,5 millions à 7 millions de visites, une moyen efficace de recruter de nouveaux consommateurs. Le second mise sur la formation et passe par le renforcement des actions de l’École du vin mais aussi le réseau des 250 formateurs accrédités dans le monde pour porter la bonne parole « Bordeaux ».
Retrouvez l'article complet dans le numéro de l'Avenir Agricole et Viticole Aquitain disponible à partir de lundi.