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Maïsadour inaugure un site pilote de biosécurité

Publié le: 21-11-2017

Aviculture Un site pilote de biosécurité a été inauguré le 10 novembre, dans les Landes pour la filière palmipède.

Le groupe Maïsadour a inauguré le 10 novembre un site pilote de biosécurité à Mugron dans les Landes alors que la filière palmipède a entrepris de réviser ses pratiques sanitaires après les deux crises aviaires successives qui ont frappé les éleveurs entre 2015 et 2017. «Trois millions d'euros ont été investis» par le groupe coopératif agricole landais dans de nouvelles mesures de biosécurité, dont ce site dédié à la désinfection, au stockage des camions et cages de transports d'animaux vivants, a expliqué Michel Prugue, président de la coopérative. Cet investissement s'ajoute aux 8 millions d'euros dépensés par les 1 000 éleveurs de palmipèdes et volailles adhérents sur leurs exploitations, a-t-il ajouté. Dans les derniers épisodes d'influenza aviaire, le transport avait été pointé comme vecteur majeur de propagation du virus, les camions sont désormais munis de bâches micro-perforées pour éviter tout vol de plumes, et de barres anti-écoulement pour piéger les fientes. Toutes les stations de nettoyage des abattoirs ont également été mises à niveau. «Si des virus arrivent, nous sommes mobilisés au maximum pour les maîtriser», assurer le président de Maïsadour.

Indemnisation
Le même jour, le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert a annoncé la mise en place d’un dispositif destiné à indemniser la moitié des pertes économiques qui ont eu lieu après la levée du vide sanitaire, lors de l’épisode d’influenza aviaire H5N8, du fait de l’absence de poussins et de canetons sur le marché. 77 millions d’euros maximum seront mobilisés, pour la prise en charge des pertes de production subies pendant les périodes de restrictions sanitaires, et celle des pertes survenues après la levée des restrictions sanitaires (l’indemnisation sera financée sur crédits nationaux). Ce dispositif prendra la forme d’un régime d’aide d’Etat et doit donc être au préalable validé par la Commission européenne.