Vins le marché devrait rester équilibré
Publié le: 30-10-2015Conjoncture Avec une production et une consommation en légère hausse, les marchés du vin devraient rester équilibrés, selon l’Office international de la vigne et du vin. L’Italie retrouve la pole position en 2015, devant la France.
La production mondiale de vin devrait atteindre 275,7 millions d’hectolitres en 2015, selon l’Office international de la vigne et du vin (OIV), qui a procédé à un tour d’horizon de la conjoncture mondiale, le 28 octobre à Paris. Elle aurait progressé de 2 % par rapport à 2014 et se situerait « dans une bonne moyenne », selon le directeur général de l’OIV, Jean-Marie Aurand.
L'Italie en tête
A noter cependant que l’Italie est redevenue le premier producteur mondial avec 48,7 Mhl, devant la France, 47,4 Mhl loin devant l’Espagne à 36,6 Mhl. Soit des niveaux proches et légèrement supérieurs aux productions moyennes de la période 2010-2014. Le Portugal et la Roumanie (6,7 et 4,1 Mhl) s’inscrivent également dans des évolutions positives (+7 % et +10 %) respectivement. Idem pour la Bulgarie qui retrouve un niveau de production conforme à son potentiel. En revanche, l’Allemagne (8,8 Mhl), mais aussi la Grèce (2,7 Mhl) enregistrent des productions en repli (-1 % et -11 %). Hors d’Europe, la production 2015 s’inscrirait en recul, mais avec des évolutions contrastées selon les pays. Avec 22,1 Mhl, les Etats-Unis enregistrent pour la deuxième année consécutive un niveau de production élevé sans toutefois atteindre la production record de 2013. Idem pour le Chili qui dépasse son record de 2013 à 12,9 Mhl. Quand l’Argentine s’inscrit en net retrait par rapport à 2014 à 13,4 Mhl (-12,1%). En Océanie, les productions sont quasi-stables en Australie depuis trois ans à 12 Mhl et identiques à celle de 2013 pour la Nouvelle-Zélande (2,4 Mhl) après la production exceptionnelle de 2014. L’Afrique du Sud, pour sa part, devrait maintenir la production à 11,3 Mhl.
La consommation en demi-teinte
Côté consommation, après la crise de 2008, la consommation mondiale de vins s’inscrit plutôt sur une pente ascendante. Elle serait comprise entre 235,7 et 248,8 Mhl, selon Jean-Marie Aurand. Avec néanmoins des évolutions divergentes selon les pays. En baisse dans les grands producteurs traditionnels européens, France, Espagne, Italie, mais en progression dans les pays nordiques (Royaume-Uni, Scandinavie), ainsi qu’aux Etats-Unis, en Asie (Chine, Japon, Corée), en Amérique du Sud et dans l’est de l’Afrique. Ce qui renforce l’internationalisation des marchés : 100 Mhl sont échangés désormais dans le monde, soit l’équivalent de deux bouteilles sur cinq, souligne Jean-Marie Aurand.
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