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La France leader à l’export

30 novembre -0001

Depuis 2010, les exportations de l’Union européenne vers les pays tiers connaissent une accélération expliquée en grande partie par l’augmentation de la demande en Asie, second client de l’UE après les Etats-Unis. Avec 18 % de ces exportations, la France est le premier exportateur extracommunautaire. Elle bénéficie, notamment, de l’élévation du niveau de vie dans les pays d’Asie du Nord (Chine, Singapour, Corée du Sud et Taïwan essentiellement) qui permet de diffuser des produits de consommation supérieure comme les boissons alcoolisées (vin et cognac), et dans une moindre mesure les produits laitiers et transformés.
Les exportations alimentaires et agroalimentaires françaises en direction de ces pays ont ainsi connu une croissance de 24 % par an entre 2008 et 2012. Premier exportateur de boisson et particulièrement de vin, la France a réalisé 30 % des 12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 9 Mai 2014 Économie Et aussi La récolte mondiale de maïs revue à la baisse La production mondiale de maïs sur 2014-2015 est revue à la baisse par le Conseil international des céréales (CIC), à 950 millions de tonnes (contre 961 Mt estimées le mois précédent). En dépit d’une météo parfois défavorable, le CIC maintient de bonnes perspectives en blé à 697 Mt (contre 700 Mt).

Dans son rapport publié le 25 avril, le CIC table sur une prochaine récolte de grain à 1 935 Mt, inférieure de 14 Mt au chiffre annoncé fin mars, «largement à cause d’une réduction de 10 Mt pour le maïs américain, vu les retards de semis et la probabilité d’un basculement plus important vers des surfaces en soja». Les stocks mondiaux de maïs devraient ainsi gonfler moins fortement, avec une augmentation estimée à 3 % (contre 10 %) en fin de campagne. En blé, les perspectives de récoltes sur 2014-2015 demeurent «généralement bonnes», d’après le CIC, qui signale toutefois des conditions de cultures pas toujours favorables, en particulier aux États-Unis.
Un record mondial est annoncé en soja, à la fois pour la production (282 Mt) et les échanges (108 Mt). La récolte de colza devrait en revanche baisser de 4 %, avec des rendements en léger retrait comparés au record de la campagne précédente. exportations européennes de boissons vers les pays tiers en 2012. Le pays est également le premier exportateur extracommunautaire de céréales avec 28 % des exportations hors UE.

Viande, fruits et légumes en déficit croissant
Sur le marché européen, la France reste troisième exportateur derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Mais avec 3,7 % de croissance par an, ses exportations sont moins dynamiques que celles des deux pays de tête qui affichent respectivement 5,2 % et 7,1 % de croissance annuelle. Par conséquent, la France perd des parts de marché : en 2012, elle ne pesait plus que pour 9 % des importations allemandes, contre 13 % en 2000. La tendance est la même vis-à-vis de ses autres clients européens, portant la part française des exportations des pays de l’UE à 13,7 % soit près de 4 % de moins qu’en 2000. Cette progression plus lente des exportations est en partie liée à une production de produits agricoles bruts qui, en dehors de la production d’oléagineux, n’augmente pas.
Sur certains secteurs, la France voit ses déficits apparaître ou augmenter. C’est le cas de la viande, dont la valeur des exportations n’a progressé que de 0,8% par an depuis 2000 contre 6 % en moyenne pour les autres pays de l’UE : excédentaire en 2000, la France est devenue déficitaire en 2004 avec des importations croissantes en particulier pour la volaille et les préparations de viandes porcines. Les fruits et légumes (frais ou transformés) constituent le déficit principal de la France. Avec des importations qui augmentent plus vite que les exportations (4,1 % par an contre 2,7 %), ce déficit est en croissance régulière, atteignant 4,4 milliards d’euros en 2012 contre 2,2 en 2000.