Emballage : le bois, apte au contact alimentaire

Publié le: 29-06-2015

Développement La filière bois a mené des recherches pour pouvoir développer davantage le débouché « emballage alimentaire » du bois…

En France, diverses essences de bois (peuplier, pin,…) sont autorisées au contact alimentaire. Mais une directive européenne demande qu’il y ait une meilleure connaissance des migrations chimique, microbiologique, organoleptique pour les emballages. Pour satisfaire à cette exigence, le Pôle Emballages Bois a engagé un programme de recherche sur la confirmation de l’aptitude du bois au contact alimentaire. Les études étaient consacrées aux trois filières françaises importantes utilisatrices d’emballages en bois : les fruits et légumes, le lait et les produits laitiers, et les produits de la mer. Plus de 7 000 tests ont été réalisés pendant trois ans, et les résultats sont sans appel. « Il n’y a pas d’argument hygiénique à la non utilisation du bois. Il était déjà apte au contact alimentaire, on l’a encore démontré de manière robuste », explique Michel Federighi, directeur de département à l’école vétérinaire de Nantes, et expert auprès de l’Anses. Le chercheur a loué l’exemplarité de la démarche : « la filière bois a procédé par anticipation. Elle a positionné ses travaux sur l’analyse des risques avec une volonté complète de transparence et dans un dialogue avec les autorités sanitaires. Cette façon de procéder devrait être montrée en exemple ». Autre atout de la filière bois, un bilan environnemental plus que positif. « Le bois devrait être la star de la Cop 21 constate Olivier de Lagausie, délégué général du Siel, le syndicat de l’emballage léger en bois. Son empreinte carbone est quasiment nulle. C’est une ressource durable, apte au contact alimentaire fournisseur d’emplois dans les territoires. Le bois est prêt à accomplir son destin »conclut-il.

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