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Mildiou Une attaque sévère en nord-libournais

Publié le: 12-06-2015

Sanitaire Le mildiou a fortement attaqué des parcelles dans le nord-libournais. Une enquête va être lancée dans le prochain bulletin de santé du végétal.

La situation sanitaire du vignoble est très contrastée sur la région. Dans le sud de l'Aquitaine, la situation est toujours aussi calme.
Sur le nord de l'Aquitaine, les nouveaux symptômes sur feuilles sont rares. En revanche, les symptômes sur grappes ont encore évolué, notamment sur les secteurs et parcelles les plus touchés du nord Libournais et nord des Graves.
Dans le nord du Médoc et le nord du Blayais, les symptômes sur grappes, jusque là plutôt faibles, sont en nette progression.Toutefois, depuis le milieu de semaine dernière, la progression du mildiou sur grappes est beaucoup plus faible (fortes températures). Sur le secteur le plus touché de la Gironde, dans le nord Libournais, des symptômes sur rameaux sont toujours observés, mais eux aussi progressent moins depuis le milieu de semaine dernière. Sur un certain nombre de parcelles, les symptômes sur feuilles et sur inflorescences sont sporulants. Sur une majorité des parcelles touchées, les symptômes sur inflorescences prennent plutôt un facies type « rot brun », avec la rafle qui brunit et qui se déforme en crosse.

Une enquête est lancée
Le 1er juin, une délégation de viticulteurs, de représentants de la profession et de l'administration, de techniciens et de chercheurs s'est réunie pour constater les dégâts sur le secteur du nord Libournais. La visite a bien confirmé le caractère exceptionnel de l'attaque de mildiou sur ce secteur. Une commission de travail réunissant différents partenaires (SRAL, Chambre d'agriculture, IFV, INRA...) s'est mise en place le 5 juin, avec pour objectif d'appréhender l'ensemble des facteurs explicatifs de cette attaque de mildiou dont la virulence était imprévisible et localisée. Dans ce cadre, une enquête mildiou est diffusée.
Soyez nombreux à participer !
Le Libournais n'est pas tout à fait une exception puisque d'autres régions viticoles, en France, présentent des cas similaires de symptômes sévères de mildiou sur des secteurs localisés. La mutualisation des forces vives mises en œuvre dans ces différentes régions devrait contribuer à une meilleure compréhension de ce phénomène.